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La population des orangs-outans de Bornéo a chuté des trois quarts en
dix ans. Le grand singe roux est menacé d'extinction "imminente" et
l'Onu et des ONG ont lancé jeudi un plan d'action commun avec le
gouvernement indonésien.
Le défi à relever est de protéger les derniers orangs-outans qui vivent
à l'état sauvage seulement à Sumatra et Bornéo. Dans cette seconde île,
leur nombre est passé de 200.000 à 50.000 en une décennie, du fait du
trafic et de la déforestation illégale.
Mettant de côté leur concurrence, d'importantes organisations de
défense de l'environnement se sont retrouvées mercredi et jeudi à Pontianak, ville indonésienne située sur l'équateur à l'ouest de Bornéo.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF), Conservation de la nature (The
Nature Conservancy), la Fondation pour l'orang-outan, Faune et flore
international (Fauna and Flora International, FFI) et d'autres
associations ont insisté sur la nécessité de coopérer en impliquant les autorités afin de s'attaquer aux "barons du bois" qui détruisent l'écosystème des primates.