Bonjour
Voici un message que j'ai retrouvé dans ma boite mél :
Oubliez les dessins bucoliques de vos livres d’enfant type "Martine à
la ferme". Méfiez-vous des publicités montrant des vaches qui chantent
dans un pré ou un agriculteur massant le dos d’une vache pour qu’elle
soit moins stressée.
Franchement, de qui se moque-t-on ? !
Depuis plus de 30 ans, Les traditionnelles étables et basses-cours ont
fait place à de gigantesques hangars.
Des animaux qui ne voient jamais la lumière du jour, mais vivent en
permanence avec des néons au-dessus de leur tête.
Des animaux qui ne respirent jamais l’air frais du dehors mais l’air
conditionné d’une climatisation, quand elle n’est pas défectueuse.
Des animaux qui sont tellement nombreux dans un espace si confiné,
qu’ils deviennent fous et sont victimes de cannibalisme.
Des animaux qui ne peuvent pas marcher sans écraser un comparse, quand ils ne sont pas cloisonnés dans des boxes individuels sans place pour se retourner.
Des animaux qui grossissent si vite à coup d’hormones que leurs pattes
se brisent sous leur propre poids.
Ces véritables camps concentrationnaires pour non-humains sont
communément appelés : élevage industriel ou élevage intensif. Son objectif est
de pousser les animaux au-delà de leurs LIMITES BIOLOGIQUES pour les
transformer en de simples MACHINES à fabriquer des montagnes de viande, d’œufs et des rivières de lait.
Plus de 95 % de la production animale en provenance de ce type
d’élevage se retrouvent dans notre assiette.
Après le scandale de la vache folle et la prise de conscience des
réalités de l’élevage intensif, beaucoup de personnes se sont détournées
(temporairement) de la viande rouge (bœuf) pour finalement consommer plus
de viande blanche (poulet, dinde, pintade, canard...). L’élevage de ces
types d’animaux communément appelés "volaille" a simplement triplé ces
7 dernières années.
Les volailles sont des animaux sensibles, malades de détresse et de
misère dans ces camps carcéraux. Elles sont gavées aux farines animales et
dopées aux hormones de croissance pour que leur corps difforme soit
rentable le plus vite possible.
Les individus, qu’ils soient ruraux ou citadins, ont oublié le lien
entre les animaux et ce qu’ils ont dans leur assiette.
Combien d’enfants croient que les poissons sont dans la nature en forme
de rectangle ?
Les enfants sont imbattables sur les dinosaures et les animaux sauvages
d’Afrique, mais combien s’intéressent-ils aux animaux de la ferme ?
Connaissent-ils par exemple, le nom du mâle de l’oie, la femelle du
canard, le petit de la vache ou du mouton ?
Qui d’entre nous a déjà visité un abattoir ou une "ferme", par
curiosité et pour se faire sa propre opinion ?
Combien de personnes croisant sur une autoroute, un camion bondé
d’animaux vivants à destination de l’abattoir ou les marchés, ressentent un
peu de compassion pour eux ?
Leur réaction aurait été différente si à la place de cochons ou de
veaux, cela avait été des chiens ?
Un individu mangera, tout au long de sa vie, une moyenne de : 20
cochons, 29 moutons, 5 vaches, 780 poulets, 46 dindes, 18 canards, 7 lapins,
1 oie et environ 1000 poissons.