Six hommes entre la vie et la mort. Tests animaux inutiles.

Six hommes rémunérés pour tester un anti-inflammatoire contre la polyarthrite rhumatoïde et la leucémie sont dans un état grave à Londres.

L 'Angleterre est le théâtre d'un fiasco clinique. Six candidats au test d'un médicament ont du être hospitalisés mardi 14 mars après avoir mal réagi à l'essai clinique en vue de la mise sur le marché d'un nouveau traitement. Deux hommes se trouvent toujours mercredi 15 mars dans un état "critique" et quatre autres dans un état "grave" et sont suivis dans le service des soins intensifs de l'hôpital londonien de Northwick Park, a indiqué une porte-parole.
Ils y ont été admis mardi soir après une réaction négative au médicament, un anti-inflammatoire destiné à traiter entre autres la polyarthrite rhumatoïde et la leucémie.
L'Agence britannique de régulation des médicaments et produits de santé (MHRA) a immédiatement ordonné la suspension de l'essai clinique, qui était effectué dans une unité de recherches indépendante de l'hôpital de Northwick Park.
Cet essai était effectué sous la supervision de l'américain Parexel International, un organisme sous-traitant les essais cliniques pour des laboratoires pharmaceutiques.

Aucun signe avant-coureur

Le MHRA, qui n'a pas révélé le nom du médicament concerné ni celui du fabricant, a immédiatement alerté ses homologues européens et dépêché des inspecteurs auprès de l'unité de recherches pour enquêter sur l'origine du problème.
Au total, huit hommes, tous volontaires et âgés entre 18 et 40 ans, participaient à ces essais entamés lundi 13 mars. Mais deux avaient reçu un placebo et ne sont donc pas tombés malades.
Le MHRA a indiqué que le médicament a suivi l'ensemble des procédures réglementaires avant de procéder à cet essai, dit de "phase 1", c'est-à-dire effectués sur des gens en bonne santé et sur une période très courte afin d'observer ses effets secondaires.
Auparavant, il avait été testé sur des animaux, comme tous les nouveaux médicaments, et rien ne laissait penser à de telles conséquences sur le métabolisme humain, a précisé une porte-parole du MHRA.Chaque année, des milliers de volontaires britanniques participent à des essais cliniques, généralement bien rétribués.

http://permanent.nouvelobs.com/europe/
On n'arrête pas de dire que les essais sur animaux sont inutiles, voire dangereux pour l'homme. Quand vont-ils le reconnaître ???


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Avant de me prononcer, j'aimerais savoir si les tests sur annimaux afaient ou non été correctement fait (meme si je désaprouve cette pratique). Maintenant i lest clair que ce cas risque de relancer le débat, en espérant que ça aboutisse à la substitution.

Bonjour Evelyne
Attention à ne pas faire de raccourcis trop rapides toutefois (que j'ai vus sur certains sites reprenant ces "données").

Pas mal d'info sur cette page:
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/losp/10_iatrogenie.pdf

La réalité est très complexe et attribuer les causes de ces morts à la seule expérimentation animale n'est pas du tout fondé.

Que les médicaments soient expérimentés sur les animaux ou d'une autre façon cela reste néanmoins des médicaments avec leur effets secondaires.

Diminuerait-on les risques en commençant directement les tests sur des humains volontaires? Pas sûr, car ce qui s'est passé récemment pourrait aussi se reproduire dans ce cadre-là. Et les méthodes alternatives? Oui, elles sont en plein essor, mais attention là aussi aux approches réductionnistes qui ne permettent pas toujours de prédire ce qui se passera dans l'organisme vivant. (Ce qui me déconcerte, c'est de voir certains adeptes des médecines douces dites holistiques censées donner de meilleurs résultats que les méthodes "dures" de la médecine "officielle" incarnation d'une science "réductionniste". Or leur proposition en matière de test médicamenteux va ici exactement à l'opposé de la philosophie que ces gens préconisent)
Aucune approche n'est parfaite, les méthodes alternatives doivent continuer à se développer, mais je trouve dommage que la défense de la cause animale n'adopte pas une approche plus rigoureuse et plus objective, ce qui aurait l'avantage de lui donner plus de crédit à certains comme moi.
Quand j'y réfléchis j'ai l'impression que l'on rencontre le même problème qu'avec le mouvement écologiste dans son ensemble.

Et c'est quoi ce problème?....
Qu'il est extrêmement difficile d'être objectif quand on est militant pour une cause juste.

Bonjour

Je suis d'accord avec toi syn, même si je reconnais que je suis aussi d'accord avec evelyne....en fait comme disait un chercheur (dont je ne me souviens plus le nom) : dans la recherche il est difficile de ne pas prendre de risque, prendre des risques fait partie de la recherche.....et pour ma part il y a là un problème d'éthique que seul (peut-être) la reflexion peut résoudre....!
D'ailleurs a Paris (et certainement ailleurs) il y a des médecins catholiques qui se réunissent tous les vendredi soir pour discuter de l'éthique de leurs métiers ! !